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Salernes, pizzeria artisanale, fin du repas copieux de neuf personnes. Mangeurs d’Europe de l’Ouest : italiens, français, espagnols, allemands ; classe moyenne sup ; entre 30 et 60 ans.
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Menu unique / Hétérogénéité singulière des restes..
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A l’origine un plat unique, lisse, et sans histoire.
Vides, ou presque, les assiettes s’individualisent et se mettent à raconter des histoires …
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Scénographie des restes
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Esthétique de la trace. – Matière à récit.
Les restes disent la disparition. Sémiotique du plat consommé, les reliefs parlent de l’éphémère, et donnent à imaginer, à reconstituer, ce qu’a bien pu être l’assiette, avant.
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Au même moment, ils en disent long sur le consommateur. – Car si l’« on est ce qu’on mange », n’est-on pas aussi dans ce que l’on jette ?
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Compositions multiples, à lire comme une géographie des restes : diversité de leur disposition, vers soi, ou à l’opposé ; rassemblés ou dispersés ; rares ou abondants ; déchiquetés ou quasi intacts…
Le plat unique s’individualise ; il n’y a plus deux assiettes pareilles. – L’identique passe du côté de l’identité.
Chorégraphie des couverts, après la valse et la bataille.
– Traces singulières du lent travail de décomposition qui s’est opéré ici, le temps d’un repas.
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L’ingestion est appropriation, destruction, individuation du territoire de l’assiette.
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Joli ensemble de photos et texte sympathique…
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