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Sur les relations » Nature Morte » / « Vanité » : (matière à penser)
Cet article a été écrit en collaboration avec Samuel Zarka, Ingénieur du symbolique.
Il est à mettre en relation avec l’analyse du tableau de Martinelli « Memento Mori » (étude pour ExpérimenTable).
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Avec pour ambition de « (mettre) en lumière des œuvres rarement dévoilées au public, et proposer un parcours initiatique et singulier dans l’Histoire de l’Art » [1], le musée Maillol expose actuellement une centaine d’œuvres « de Caravage à Damien Hirst », réunies autour de la thématique des Vanités.
Et pourtant, que le visiteur se rendant à Maillol n’espère pas y trouver un aperçu de la richesse des interprétations artistiques des Vanités. Si ce terme désigne toute « représentation picturale évoquant la précarité de la vie et l’inanité des occupations humaines » [2], par un jeu de signes inversés entre symboles des plaisirs de la vie et expressions de la mort, ici, le commissariat a plutôt procédé à la juxtaposition de tout ce que les musées et collections privées comptent de têtes de mort (en sculpture, peinture, bijoux, etc.), comme si leur juxtaposition pouvait suffire à faire exposition.
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Ce détour par l’exposition du musée Maillol est destiné à alimenter différentes réflexions entamées sur ce site autour de la question des Vanités et de la Nature Morte, notamment à partir du travail de Patrick Guns, et d’un ExpérimenTable sur Slick intitulé « Memento Mori ».
Voir aussi l’Etude pour ExpérimenTable, à propos de l’exposition du Louvre « Rivalités à Venise ».
Enfin, cette analyse pourra être replacée dans le contexte de son exposition, à la lecture de l’article « Ca crâne à Maillol !« , consacré à l’ensemble de l’exposition.
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Extrait de l’exposition du Musée Maillol :
« C’est la vie ! Vanités de Caravage à Damien Hirst »
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Giovanni Martinelli, Memento Mori (Death comes to the dinner table), vers 1635.