Retour d’un petit séjour d’exploration des saveurs automnales de la Corse
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La plupart du temps, on n’en aperçoit que les confitures, qui trônent derrière les vitrines de toutes les épiceries corses, qu’elles soient autochtones ou exportées sur le continent.
Quand on y goûte, folklore oblige, c’est souvent un peu fade, sucré, liquide, quand la couleur rappelle celle de la mirabelle, et laissait espérer autre chose.
Pas de quoi en faire un plat, quoi.
Surtout avec un nom qui prête aussi peu à la poésie : « arbouse ». Toutes les rimes sont bannies sous peine de scatologie.
Idem pour « l’arbousier », l’arbutus unedo sur lequelle elle voit le jour.